Ici est la sagesse !

Que celui qui a de l'intelligence calcule ...

(Apocalypse 13:18)

Le calcul fait intervenir les chiffres, les lettres mais aussi l'intelligence.

" Certains se diront, on peut faire parler les chiffres comme on veut ! Soit ! Quelle était donc l'intention de nos maîtres (qui n'étaient pas dupes) ? De montrer que toute mitsva renvoie à Dieu : l'homme porte Dieu dans son intimité, au bout de ses vêtements, sur son bras et sur sa tête, dans sa maison ou sa souccah. Les mitsvoth n'ont d'autre signification alors que de nous relier à celui qui nous les a données. A nous de nous relier à la source de la vie, en reconnaissance éternelle." (Rabbin Philippe Haddad - R)
Du mot mitsva, nous pouvons déjà retenir ceci :
" Le rabbin Akiva Tatz fait remarquer que la racine du mot mitsva signifie " ensemble ", ce qui sous-entend l'idée d'association (N). Lorsqu'on accomplit une mitsva, on contracte une association avec Celui qui est Un et Qui réclame cette mitsva. Par conséquent, une mitsva devient le canal qui permet à un être humain limité de se connecter à la Source infinie et éternelle. " (Lamed.fr R.I)

Il est difficile d'exprimer les choses plus simplement : "A nous" d'utiliser tout ce qu'Il nous donne pour "nous relier à la source de la vie, en reconnaissance éternelle."Parce que ces mots sont l'expression d'un sage calcul, tout usage inconsidéré des chiffres, des associations, des analogies ne nous permettra pas "de nous relier à la Source infinie et éternelle " de notre existence.

" Ne vous illusionnez pas en vous imaginant que votre source est un Dieu en dehors de vous. Votre source est " en vous ". Vous n'avez qu'à vous abandonner à elle. C'est-à-dire que vous devez chercher cette source cachée en vous et vous y plonger. " (Ramana Maharshi 181)

" A nous de nous relier à la source de la vie,

en reconnaissance éternelle. "

Et pour cela, veillons à ne jamais renier " cette vérité indiscutable que Dieu est en nous " (Sainte Thérèse d'Avila R)

Veillons à ne pas renier cette Vérité indiscutable, mais attention. Il découle du plus simple bon sens que celui qui, au lieu de se centrer sur Dieu, se centrera sur lui-même ne trouvera jamais " la Source infinie et éternelle " de son existence.

 

" Dieu est en nous " mais Il n'est pas pour autant limité à notre petite personne humaine. Pour le réaliser comme pour vivre de Sa Lumière, il est bien préférable de se centrer sur Lui, Lui qui nous apparaît au travers de " la Parole ". En Son heure et par cette Voie, Il nous révélera que nous ne sommes pas davantage limités à notre enveloppe corporelle, à notre petite personne humaine.

 

Au travers des Textes sacrés, le Seigneur Dieu a déclaré de diverses manières :

" Tournez-vous vers Moi, écoutez-Moi, centrez-vous sur Moi, considérez-Moi, adorez-Moi et vous entrez dans la Connaissance, Celle qui échappe au regard du plus grand nombre."
Le Seigneur Dieu n'a jamais dit :
" Soyez à l'écoute de votre petite personne, centrez-vous sur votre petite personne, considérez votre petite personne, adorez votre petite personne. "

C'est pourtant une attitude très répandue. Il est un fait que l'homme jouit de l'objet de sa vision, de sa contemplation et s'il passe sa vie à contempler sa petite personne humaine, il jouira assurément d'une vision qui reflétera ce qui est mortel et limité, ce que les scientifiques démontrent parfaitement.

La vision que nous avons de notre propre individualité ne forme qu'une seule et même chose avec celle du monde et la vision du monde, ce n'est pas celle de Dieu. Ce n'est pas parce que " Dieu est en nous " qu'Il est limité à notre petite personne humaine. Par conséquent, mieux vaut contempler une représentation extérieure de Dieu, même imparfaite, que demeurer dans la contemplation de notre petite personne humaine. Dans la vie spirituelle, rien n'est pire, rien n'est plus désastreux, rien n'est plus lourd de conséquences malheureuses que de remplacer la contemplation de Dieu par la contemplation de notre " petit ego ", de notre petit " moi-je ".

Que cet attachement " ne vous aveugle pas sur Dieu. " (Coran 31 :33)

Celui qui ne perdra pas de vue le But qui ouvre cette étude, trouvera cette Source cachée. Lorsqu'il s'y trouvera établi, il lui sera donné de comprendre que " le Trône " est aussi le siège, " la Source infinie et éternelle " de son existence. Celui qui ne perdra pas de vue le But aura le respect de Dieu et de Sa Parole, et par ce respect, les chiffres ne révéleront que Ce-qui-est.

Mitsva signifie avant tout Loi (N), mais aussi Commandement.

la mitsva 97 73 170 !
la loi de Dieu 97 73 170 !

La mitsva est la Loi (9) de Dieu (7), le Commandement de Dieu :

" Tu ne trouveras point de variation dans la loi de Dieu. " (Coran 48: 23)

Parce que " la loi de Dieu " est Elle-même la Révélation de " l'être invariable (N) ", comment pourrait-Elle varier ? La Loi de Dieu n'existe que pour nous conduire à la Vision de " l'être invariable ", à la Vision de Dieu qui est Connaissance de Soi. Ceci est quelque chose qu'il est bon d'avoir constamment à l'esprit et qu'il n'est pas possible d'oublier sans en supporter toutes les conséquences. Il faut donc se garder de faire un usage inconsidéré de la Parole.

La mitsva est la Loi transmise par la Parole, le Commandement. Et un " commandement " est tout simplement ce qui permet de se relier au " commencement " éternel, à la Source de toutes choses. La Parole n'a pas d'autre fonction. La Parole de Dieu est une mitsva car elle nous relie et nous connecte à Celui qui a tout créé, à Celui qui est aussi " la Source de la vie ", de notre vie (N). Tout autre usage ne vaut pas la peine de s'y attarder, d'autant plus que le Commandement de Dieu est quelque chose de ferme, quelque chose qui ne se discute pas, et il est heureux qu'il en soit ainsi.

Ce qui relie ainsi notre pensée et notre vie, est la Religion, la vraie, la seule, la véritable. La mitsva est Religion et, pour être relié à " Celui qui est Un ", il nous appartient de rechercher " le meilleur ", de voir Ce qui est " bon " en chacun et en tous, car une Mistva digne de ce nom doit nous conduire à connaître, et par-là même à vivre de " ce qui est bon ".

" Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon ?
Un seul est bon.  "
(Matthieu 19 :17)

Dans ce qui est véritablement " bon ", il n'y a pas de place pour le mépris ni pour de mauvais jeux de mots. Certes, pour trouver " le meilleur ", il est nécessaire de faire preuve d'intelligence et de discernement, mais c'est Dieu en finalité qui séparera " la lumière des ténèbres " (Genèse 1:4). Lorsque l'on comprend ce qu'est une mitsva, tout s'accomplit naturellement, harmonieusement, et il n'est pas nécessaire de dresser une liste de ce qui est bon et une liste de ce qui est délétère. Voir ce qui est délétère et s'attacher à Ce qui " est bon " est synonyme de progression et de croissance dans la Lumière.

Le calcul est une Opération de l'Intelligence. Par contre, aussi utiles qu'ils puissent être, les calculs mathématiques ne doivent pas être considérés comme une mitsva de base. Pour nous, l'exercice spirituel de base consiste seulement à calculer ce qui nous est le plus avantageux, à rechercher et à voir " le meilleur ", en toutes choses, comme en tout homme. Voir " le meilleur " ne signifie pas être aveugle mais s'attacher à Dieu, en prêtant attention à Ce qui jaillit de Dieu. On ne peut connaître " la Source " sans considérer Son jaillissement.

La Loi est nécessaire, et quand nous commençons à saisir que la Réalisation n'est pas une question de connaissance mais d'attitude intérieure et sans doute plus encore de Considération, la vision de l'homme pénètre dans la Vision de Dieu, dans la Vision de l'Universel. Le Coran parle de " bonnes œuvres " ou de " bonnes actions " comme condition indispensable, donc des œuvres ou des actions qui se rattachent à " ce qui est bon ". Et ici, il est intéressant de savoir qu'une mitsva désigne également une " bonne action ".

Faire une mitsva, c'est faire une bonne action, et par-là même une bonne opération, un bon calcul. Tous ceux qui désirent exprimer ou faire quelque chose " de bon ", recherchent le Commandement de Dieu, marchent sous Sa Direction, pour ne pas dire sous Sa Lumière. Et comme le disait si justement shrî Râmakrishna au sujet de " l'enseignement des vérités divines " :

" La chose indispensable pour l'enseignement des vérités divines est le commandement direct de Dieu (âdesha). " (242)
La mitsva signifie " le commandement direct de Dieu " et ce commandement ne traduit en principe que de " bonnes actions ".
Et " celui dont les bonnes actions effacent les mauvaises illumine ce monde comme l'astre lunaire quand il n'y a pas de nuages. " (Stances de la Loi 173)

Dans les évangiles, nous pouvons voir que le Seigneur ne fait pas autre chose : Par Ses bonnes actions, par Ses bonnes œuvres, par Ses bonnes réflexions, Il efface les mauvaises, Il efface le péché du monde. A ce sujet, le chapitre 8 de l'évangile de Jean qui mérite d'être lu en entier, illustre admirablement ce fait.

Ainsi, après avoir déclaré :

" Va ; désormais ne pèche plus. " (Jean 8:11)
Il déclare :
" Moi, je suis la lumière du monde " (Jean 8:12)

Telle est la Déclaration de " Celui " qui " illumine ce monde ", de " Celui " qui par Ses bonnes actions efface les mauvaises, efface le péché du monde.

L'effort nous appartient, c'est à nous d'ouvrir par exemple de bons Livres, c'est à nous de nous efforcer d'avoir une attitude digne de Sa Révélation, c'est à nous de rechercher Ce " qui est bon ", mais c'est le Seigneur qui en donnera la bonne compréhension, c'est le Seigneur qui nous conduira à être ce qu'Il veut que nous soyons, c'est le Seigneur qui nous révélera Son Unité car Lui seul sait où et comment accomplir parfaitement une mitsva, Lui seul sait mettre fin à notre vision imparfaite de la Loi.

" A nous de nous relier à la source de la vie, en reconnaissance éternelle."
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C'est en réalisant l'Unité de la Parole que l'on peut voir l'Unité de Dieu.

Nul ne peut vivre de l'Unité de Dieu sans réaliser une association, une mitsva.

Depuis le commencement de cette étude de nombreuses associations ont été accomplies...

 

Le château intérieur P72

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La Parole exprime et signifie la Loi.

La Loi nous conduit ; Dieu nous conduit.

La Loi nous lie, Dieu nous lie.

La Parole est une mitsva car Elle nous conduit et nous lie " à la Source infinie et éternelle " de notre existence.

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13 S'ils me disent : Quel est son nom? que leur dirai-je ? " 14 Dieu répondit à Moïse : " Je suis l'être invariable ! " (Exode 3: 13, trad. du Rabbinat)

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Commencement

Commandement

 

 

Ces deux mots sont si proches l'un de l'autre qu'ils ne demandent qu'à être rapprochés, d'autant plus que la Torah signifie la Loi, dès le commencement.

" Lorsque " Je vous donne un commandement " c'est afin qu'il vous relie,
c'est afin qu'il vous relie
" en reconnaissance éternelle " et pour nulle autre raison. "

 

" 34 Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres. 35 En cela tous connaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres. " (Jean 13 :34)

Heureux celui qui reçoit Son commandement car avec ce dernier il se trouvera relié à Celui qui le donne, à Celui qui est aussi la Source, l'Origine, le " commencement " éternel.

La Parole est une mitsva, et avec chaque mitsva, avec chaque commandement (N) qu'Il nous donnera,

 

" Nous irons de commencement en commencement
jusqu'à
des commencements
qui n'auront plus de fin "

(Origène N)

 

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" Lorsqu'on accomplit une mitsva..."

" 34 Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres. 35 En cela tous connaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres. " (Jean 13 :34)

Chaque Parole est une mitsva et ce " commandement nouveau " n'est pas un commandement ordinaire. Il est le Commandement qui donne sa valeur à tous les autres.

Chaque Parole est une mitsva et lorsqu'on les accomplit, c'est-à-dire lorsqu'on commence à réaliser ce qu'elles veulent dire, on se retrouve immanquablement relié à la Pensée ou à l'Esprit de " celui qui nous les a données " et par-là même " à celui qui nous les a données. " Mais si nous ne nous mettons pas en peine de saisir Sa Parole, Sa mitsva, Son Commandement, qu'allons-nous mettre en pratique ?

Encore une fois si la Parole est fondamentale, l'Idée qui émerge et se détache d'Elle est importante à considérer sinon plus.

Souvenons-nous que " l'amour " est " la conscience de l'unité " (Swâmi Râmdâs P18)

Lorsque le Seigneur ordonne à Ses disciples ce commandement de la Loi, la Conscience de l'Unité apparait en (Soi). Et dans cette Conscience, " En cela " dans lequel nous pénétrons et qui nous pénètre, est la Connaissance de l'Unité, la Connaissance éternelle de l'Amour de Celui qui a proclamé ce Commandement.

L’amour est le Chant des cœurs reconnaissants et l'Amour est Connaissance de Soi (N) parce que dans l'Amour de l'Unité, dans l'Amour de l'Un qui est Dieu, dans l'Amour du Semblable, se trouve la Connaissance de la condition, la Connaissance du conditionnel (" si " , " si vous avez de... ") ; la Connaissance résultant de " la production conditionnée (N".

 

Le mot " conditionné " veut dire " Soumis à des conditions. " (dict.)

" La production conditionnée " a été déclarée dès le début de cette étude car il ne saurait y avoir Connaissance sans " production conditionnée " ni de " production conditionnée " (N) sans Considération.

La " production conditionnée " est subordonnée à l'Illumination, à l'Idée qui éclaire et illumine à la fois la Parole et notre vie.

D'une étude sur " la production conditionnée ", nous retiendrons ceci :

" Pour le bouddhisme le monde est un tout dont les éléments se conditionnent mutuellement." (Miaofa R.I)
Pour entrer dans la Connaissance de " l'Un ", il est nécessaire de comprendre que " le monde est un ", que " le monde est un tout ", que " le monde est un tout dont les éléments se conditionnent mutuellement ". Mais pour nous, le plus important est le fait de savoir que la Parole, de même que la Création, est " un tout " dont les éléments s'éclairent mutuellement, s'illuminent " les uns les autres ". Et ce n'est que lorsqu'ils s'aiment et fusionnent " les uns les autres ", que nous pouvons commencer à éprouver quelque chose de cette Parole :
" Dieu connaît les secrets des cieux et de la terre ; il connaît ce que les cœurs recèlent. " (Coran 35:36)

Auparavant, la Connaissance qui est au cœur des choses ne vient pas frapper notre regard. Mais lorsque les éléments s'illuminent " les uns les autres ", il y a une Plénitude qui s'éprouve en Soi (" tous "), une plénitude qui relève de " la reconnaissance éternelle " de ce " que vous êtes ".

Lorsque les éléments s'illuminent " les uns les autres ", vient la plénitude de la Connaissance car dans la conscience de l'Unité, nous réalisons que le Seigneur n'est pas distinct d'eux, tout comme l'Idée qui se détache de la Parole n'est pas distincte de la Parole.

Lorsque l'on réalise que " le monde est un ", " la production conditionnée "devient quelque chose de simple et d'évident, et nous saisissons l'interaction : chaque action, chaque commandement, chaque mitsva renvoie obligatoirement à Celui qui est Un.

C'est par la Considération, et non par des pratiques vides de sens, que nous entrons " en reconnaissance éternelle ", dans la Connaissance de " Celui qui est Un " et qui, " par sa vision unifiante ", " nous permet finalement d'arriver à l'unité. " (Shrî Aurobindo N)

Parce que la Vision de Dieu est (en soi) une " vision unifiante ", une vision qui unit, Elle nous permet de saisir l'Unité dans l'Amour, l'Unité dans " les rapports spirituels " des éléments " les uns " avec " les autres " ou dans les conceptions divines les unes avec les autres.

Celui qui arrive à l'Unité entre dans la vraie Connaissance, Celle qui est au cœur des choses, Celle qui jaillit éternellement au cœur du Tout, et même d'un Tout qui ne La voit ni ne L'entend.

La Vision de Dieu est en soi une Vision unificatrice, tandis que la vision du monde est en soi une vision séparatrice.

" Ils ne se sont divisés en sectes que depuis qu'ils ont reçu la science, et c'est par jalousie. " (Coran 42 : 13)

" Dieu nous réunira tous, car il est le terme de toutes choses. " (Coran 42 :14)

Dieu ne peut réunir que ce qui a été séparé, autrement dit, la marche du monde ne Lui échappe pas, bien au contraire. Son action s'inscrit dans la Révélation de Dieu en l'homme.

Aussi utile que puisse être la vision du monde, la Vision de Dieu la dépasse et lui donne sa valeur, et même une valeur qui dépend de notre degré d'avancement. Pour nous, seule la Vision de Dieu est désirable à conquérir car elle comprend tout, elle intègre tout. En elle tout a sa place, tout a son rôle à jouer, même l'Ignorance participe de la Connaissance de Soi.

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Parce que " Dieu connaît les secrets des cieux et de la terre ; il connaît ce que les cœurs recèlent. " (Coran 35:36)

Et afin de vous révéler " 10 ce que vos cœurs recèlent ", " 9 Il aimerait vous trouver reconnaissants " (Coran 39 : 9)

De même que l'attitude adoptée ne forme qu'une avec la Connaissance qui en résulte, de même la Connaissance de Soi ne forme qu'une avec celle de Dieu. N'oublions pas que Dieu Se fait connaître afin de donner à celui qui Le considère avec respect et intelligence, la Connaissance...

" Ah ! comme il n'y a que le bon Dieu tout seul qui connaisse le fond des cœurs… " (Sainte Thérèse de Lisieux, P267N)
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Sainte Thérèse de Lisieux est née le 2 janvier 1873 à Alençon.

Pour recevoir l'aide bienfaisante de sainte Thérèse de Lisieux, le plus simple est de lire son livre car il n'est pas seulement l'histoire de son âme, il est le récit d'une âme simple et pure, le récit de l'ingénuité et de la simple foi qui nous donne l'Amour de Dieu, cet Amour nous ouvrant les portes du " Royaume des cieux ".

" Celui-là seul entre dans le Royaume des cieux, qui est honnête avec ses propres pensées. Autrement dit, l'ingénuité et la simple foi sont les chemins qui mènent à ce royaume. " (Shrî Râmakrishna 711)

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Cette dénomination, nous le découvrirons, se rattache à Celui qui nous éclaire la Voie.

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Pour bien saisir l'importance de " la production conditionnée ", il nous faut considérer l'histoire de Siddârtha Qui, après avoir reçu l'Illumination, devient le Bouddha. Dans Sa chronologie, il est dit :

En l'an moins 523 avant J.-C. :

" L'éveil, sous un pipal, à Bodh-Gayâ, il obtient l'illumination (bodhi) et devient le Bouddha. [Il en résulte donc] Aquisition des trois sciences et l'essentiel de la Doctrine, c'est à dire les Quatre Nobles Vérités et la production conditionnée. " (P204 des Stances de la Loi)

En Soi, la " production conditionnée " est subordonnée à l'Illumination du Seigneur. Et ici une chose est certaine : tant que le Seigneur demeure dans l'obscurité, tant que nous ne Le voyons pas, tant que nous ne Le percevons pas comme une Lumière vivante ou comme la seule valeur digne de confiance, méfions-nous de notre compréhension.

Quand nous faisons preuve de considération,
Il reçoit l'Illumination et devient le Bouddha.

Quand nous faisons preuve de considération,
le Seigneur manifeste la Lumière de Dieu.

La Lumière éclaire toutes choses.

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Ces citations sont extraites d'un commentaire de shrî Aurobindo (P94) relatif à l'Ishâ Upanishad, un Texte fondamental de l'Inde.

Aussi difficiles à comprendre qu'ils soient, dans ce commentaire et plus particulièrement dans les chapitres suivants qui méritent d'être lus,

" La Loi de la vérité " (P92)

" L'accomplissement de Sûrya en l'homme " (P93)

" L'unique qui existe " (P95)

se trouvent quelques éléments qui peuvent nous permettre d'approfondir Sa Parole.

Lorsqu'Il nous donne un " commandement nouveau ", Il " prescrit la loi " , c'est-à-dire lorsqu'Il commande ou dirige notre pensée vers l'Unité...

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Origène est un " éminent philosophe, théologien et prêtre chrétien du IIème et IIIème siècle, Origène est l'une des grandes figures de l'école d'Alexandrie dont il fut le recteur dès l'âge de dix-huit ans. Apologiste d'une rare fécondité, il mit au point une méthode d'étude de l'Ancien Testament et fut, ainsi, le fondateur de l'exégèse biblique. Ayant, par ailleurs, une vie mystique intense, il fut également l'instigateur d'une nouvelle forme d'analyse biblique. Il tenta, en effet, de dévoiler le sens spirituel des Ecritures..." (E.S.M. R.I)

 

Origène, " Tout commence avec lui... Dans le discours de Dieu, il apporta de nouvelles formules et de nouvelles images ; l'étude de la Bible devint grâce à lui une véritable science. Ses commentaires et ses homélies furent lus, recopiés et abondamment utilisés, même par ses détracteurs, Jérôme, Ambroise de Milan, Augustin, ces grands exégètes de l'Antiquité qui reprirent de nombreuses idées de leur lointain prédécesseur." (Introduction à Origène R.I)

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